• Dolmen de la Briordais – Classé Monument historique en 1981

Implanté au niveau du lieu-dit « Le Moulin Chevaliers », ce monument connu sous les noms de Dolmen du Moulin des Chevaliers ou Dolmen du Quarteron des Chevallais mesure environ 2,35 m de longueur.

  • Dolmen des Rossignols – Classé Monument historique en 1982

Ce dolmen que l’on peut visiter dans le quartier de l’Océan a été découvert en 1904, lors de l’implantation d’une clôture. Il a gardé la quasi-totalité des éléments de ses parois. Le propriétaire, Monsieur Lesueur, a offert le terrain à la Ville.

  • Menhir de la Pierre Attelée – Classé Monument historique en 1978

Situé dans la Forêt de la Pierre Attelée, il tire son nom du fait qu’un propriétaire, voulant déplacer cette pierre encombrante, attela six paires de bœufs pour la faire choir. Malgré cela, il ne put y arriver… Cet événement marqua le début d’une succession de malheurs pour l’homme, qui mourut dans l’année.
Ce menhir fut christianisé par l’installation d’une croix aujourd’hui disparue, dont le socle maçonné était visible à la fin du XIX e siècle. Il s’élève à 2,90 m et semble profondément enfoncé dans le sable.

  • Menhir de la Pierre de Couche – Classé Monument historique en 1977

Ce monolithe est implanté sur une petite parcelle carrée, niché entre deux maisons. On raconte qu’il était fréquenté par les femmes qui souhaitaient devenir mère ou espéraient une maternité sans problème, ce qui expliquerait son nom. Haut de 2 m, il est enfoui d’autant dans le sol. Il est accessible par un chemin depuis l’avenue du 8-mai-1945.

  • Menhir de la Pierre de Gargantua – Classé Monument historique en 1973

Ce menhir est connu sous diverses dénominations. On raconte que Gargantua voulut autrefois construire un pont sur la Loire : il apporta de grosses pierres et les laissa près du rivage pour en chercher d’autres. Mais, quand il revint, les pierres tenaient si bien en terre que jamais il ne put les arracher*. Il mesure actuellement 1,35 m et on le pense très pro fon dément enfoncé dans le marais.
* Dictionnaire archéologique – Pître de Lisle du Dréneuc – 1885.

  • Menhir du Boivre – Classé Monument historique en 1980

À l’est de la route Bleue, ce mégalithe, situé au milieu d’une prairie, est nettement visible. Se dressant à 3,80 m, il forme avec les menhirs de la Pierre Attelée et de la Pierre de Couche un triangle équilatéral.

  • Menhir du Plessis Gamat – Classé Monument historique en 1977

Le Menhir du Plessis Gamat, se dresse à 2,60 m du sol, au lieu-dit « La Gilardière ». Il est également connu sous les noms de Menhir du Quarteron de la Masure et de Menhir de Gamet. La légende veut que l’on déconseillât de s’en approcher à minuit par pleine lune pour ne pas troubler les rondes des lutins, des korrigans et ne pas être pris à partie par les fées.

Sources :
Patrice Morette-Bourny – Association AMER (Association Mégalithes En Retz)
André Duru – Saint-Brevin à travers les siècles – ISBN 978-2740702468

 

Quelques curiosités :

  • Pierre “Les Fesses du Diable”

Cette pierre que l’on peut voir, près de l’Hôtel de Ville, est également appelée “Fesses de Sorcière”. Cette dénomination est en rapport avec la forme des cavités laissées sur la pierre et qui suggère que le diable se soit assis sur celle-ci. En réalité, il s’agit de pierres à bassins (ici jumelées) considérées comme des meules dormantes. Les cuvettes ovalaires servaient à l’écrasement de grains ou de baies à l’aide d’une molette.

  • Pont gaulois dit Pont-Bossu

Ce pont mégalithique est situé en pleine verdure non loin du chemin du Pont-Bossu.

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