Vie municipale

Publié le mardi 19 novembre 2019

 

Les paroles, c’est bien ; des actes, c’est mieux !

 

 

J’avais sollicité un rendez-vous auprès de Philippe Grosvalet, Président du Département de Loire-Atlantique plusieurs mois auparavant. Cette rencontre a eu lieu hier à l’hôtel du Département, l’occasion pour moi d’aborder un certain nombre de sujets importants pour notre territoire dont bien évidemment le devenir des établissements publics médico-sociaux de Mindin.

 

Le Président s’est voulu rassurant sur le devenir de ces établissements qui constituent le principal employeur du Département. Rejetant la responsabilité de cette décision de délocalisation d’une partie des structures hors de Saint-Brevin sur l’Agence Régionale de Santé et les directrices d’établissement, il m’a indiqué être conscient de l’histoire commune, partagée, avec notre ville, et du travail important fait sur l’inclusion.

Je lui ai rappelé, comme à Mme Neyrolles, déléguée territoriale de l’ARS, notre proposition de terrains, parfaitement adaptés, disponibles, accessibles, desservis par un transport collectif gratuit.

 

Il m’a indiqué que les lieux d’implantation n’étaient pas encore précisément déterminés, malgré les annonces lors des derniers Conseils d’administration, qu’il s’engageait à nous aider et que je serai associé dans la réflexion sur le devenir du site.

 

Après ces échanges avec la direction de l’ARS et du Département, j’attends désormais des actes concrets de leur part. L’annonce faite lors des derniers Conseils d’Administration sur la répartition future (1/3 Saint-Brevin et Pays de Retz, 1/3 Saint-Nazaire et 1/3 Sud-ouest de Nantes) n’est pas satisfaisante.

Cette décision, prise par quelques personnes sans consultation ni concertation, ne correspond pas à la réalité des lieux de vie et aux besoins. Les syndicats, le personnel, les résidents, leurs familles souhaitent une relocalisation sur Saint-Brevin. Les terrains que nous proposons ne peuvent être refusés objectivement : ils répondent parfaitement aux souhaits exprimés.

Je souhaite donc que les autorités décisionnaires revoient cette répartition. Il est encore temps.

Nous continuerons à défendre une relocalisation la plus complète possible sur Saint-Brevin.

 

 

Yannick Morez

Maire de Saint-Brevin-les-Pins

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